hélepte est une ville de l'ouest de la Tunisie située à 25 kilomètres au sud de Kasserine.
Rattachée au gouvernorat de Kasserine et à la délégation de Fériana, elle constitue une municipalité de 5792 habitants.
Elle se situe sur l'axe ferroviaire reliant Tunis à la ville minière de Redeyef. De plus, Thélepte est sur le tracé du gazoduc transméditerranéen acheminant le gaz algérien vers l'Italie.
Thélepte a valorisé sa position de carrefour depuis l'Antiquité. Colonie romaine depuis le iie siècle et cité prospère de la Byzacène, elle reliait le golfe de Gabès par Tacape (actuelle Gabès) à Théveste (actuelle Tébessa en Algérie). Sous l'occupation byzantine, elle possédait une forteresse protégeant le limes face aux tribus numides. Elle a été la résidence du gouverneur de Byzacène sous Justinien au vie siècle.
Son site, à l'endroit dénommé en tunisien Medina El Kdima (vieille ville), abrite quelques vestiges qui témoignent d'un passé monumental : un théâtre, un capitole et une église.
Turris Tamalleni fut une cité romaine de la Tunisie antique. Elle est située sur le site de l’oasis de Mansourah, à 1,5 kilomètre de Telmine et 7,5 kilomètres de Kébili.
Son intérêt vient de sa position géographique sur la voie venant de Gabès, à la charnière entre le djebel Tebaga et l’isthme séparant le Chott el-Jérid et le Chott el-Fejaj, et au débouché des caravanes venant de l’Afrique sub-saharienne.
À l’époque carthaginoise, la tribu des Nybgeniens y établit un grenier fortifié puis une résidence fortifiée pour son chef (turris).
Sous le règne des Flaviens, l’influence romaine s’étend vers le sud et Turris devient, sous le nom de Civitas Nybgenorium, un point stratégique intégré aux systèmes défensifs de l'Afrique romaine, sur la voie Tacapae (Gabès)-Tozeur, qui surveillaient la zone allant du golfe de Syrte à la région des chotts2. Sous le règne d’Hadrien, Turris est promu au rang de municipe romain et prend le nom de Turris Tamalleni1. Elle est mentionnée dans l’Itinéraire d'Antonin sur la route qui mène aux confins de la Tripolitaine et à Leptis Magna3.
De nos jours, il ne reste rien de la ville antique dont quelques pierres ont servi à la construction des maisons du village actuel. Seuls subsistent de l’époque antique deux grands bassins séparés par un mur, restaurés en 1780 par le bey de Tunis, et qui forment un plan d’eau d’un hectare.
Le site d'Ulissipira (Henchir Zembra) se trouve à 2 Km environ du village de Sidi Bou Ali. L'emplacement de l'amphithéâtre proprement dit est connu sous le nom de «Hofrat Al Toumi» [la dépression de Toumi (propriétaire du terrain)l. Les très brèves indications fournies par les voyageurs ou les explorateurs de la fin du siécle dernier ou du début de ce siècle ont ètè résumées par J.C.LACHAUX, ouv.cit., p.l45-146.
Des quantités d’ eau considérables étaient emmagasinées dans les citernes de rougga qui etaient contituées de deus bassins de deux enormes bassins communicants qui pouvaient contenir 7600m3
Le peu qui subsiste de l'un des deux arcs municipaux du municipe de Bararus (Rougga), situé à l'arrivée de la route de Thysdrus (El Jem) et réduit pour l'essentiel au noyau de béton de sa pile orientale, permet de restituer un arc à haie unique encadrée, sur chaque face des piédroits, de deux colonnes engagées et d'un piédestal massif, avec entablement à ressauts. La construction peut en être datée de la seconde moitié du IIe siècle, et la destruction de la période vandale. Le départ d'un cardo a été dégagé, les quinze coudées de largeur de la chaussée dallée dépassent les douze coudées du cardo maximus de Carthage.
Althiburos est un site archéologique tunisien situé dans le gouvernorat du Kef, plus précisément dans la délégation de Dahmani, au lieu dénommé désormais Medeina.
Ancienne cité numide passée sous l'influence de Carthage, située sur la route reliant Carthage à Théveste, la cité obtient le statut de municipe sous le nom de Municipium Aelium Hadrianum Augustum Althiburitanum au iie siècle.
Prospère aux IIe et iiie siècles puis siège d'évêché aux IVe-viie siècles, la cité est ensuite désertée par ses habitants qui partent s'installer à Ebba Ksour, nom actuel de la ville voisine, ce qui contribua à la préservation de certains bâtiments.
Outre des récits de voyages qui le décrivent, le site n'a vu que peu de fouilles archéologiques.
