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la cité  couvre une superficie d'environ huit hectares et on évalue sa population à 2000 habitants environ. Bien que située en bordure de la mer Méditerranée, elle ne dispose pas de port : les barques des pêcheurs devaient être tirées sur la grève dans l'une des deux criques situées non loin de la ville, les plus gros bâtiments pouvant s'abriter dans le port d'Aspis (actuelle Kélibia).
Les quartiers d'habitation et les édifices publics, civils ou religieux sont disposés suivant un plan d'urbanisme élaboré à l'intérieur d'une muraille constituée de deux enceintes séparées par un couloir intermédiaire. Les rues se croisent orthogonalement et imposent un plan aéré de la cité qui est disposé en damiers. L'architecture se distingue par la diversité des matériaux et des techniques de construction utilisés.
Le système hydraulique urbain est remarquable (drainage des eaux usées, citernes, canalisations, gargouilles sculptées pour les eaux de ruissellement, etc.). Chaque maison a sa salle de bains qui est située près du vestibule d'entrée, et non pas des chambres, et qui est pavée de mosaïques. Une baignoire-sabot, couverte d'un enduit rouge, fait face à un évier de même construction.
Deux grands sanctuaires puniques, dont l'un est le plus grand jamais découvert, sont situés au cœur de la ville et non pas en périphérie comme c'est généralement le cas pour les villes romaines. Au-delà du périmètre de la cité, les nécropoles sont au nombre de quatre, dont deux fort proches (dans les falaises) : celle au nord semble en grande partie réservée aux enfants, inhumés en jarres dans des fosses, celle au sud étant réservée pour l'inhumation des adultes directement enterrés dans des fosses. Des deux autres nécropoles, très vastes, est retiré un mobilier funéraire important et semblable à celui de Carthage.

La découverte du site, plus ou moins due au hasard, est attribuée à Pierre Cintas et Charles Saumagne et date de 1952.
La première fouille régulière est décidée en 1953 sous la direction de Cintas (alors inspecteur des antiquités puniques à Tunis). L'absence de céramique romaine permet d'opter pour l'hypothèse d'un site pré-romain (en l'occurrence punique). La découverte d'une coupe ionienne permet de dater la fondation approximative du site à plus de six siècles avant Jésus-Christ.
Durant la période 1957-1961, au lendemain de l'indépendance de la Tunisie, l'organisation du chantier et le contrôle des travaux sont confiés aux techniciens de l'Institut national d'archéologie et d'art. Si le nombre d'ouvriers est considérable (M'hamed Hassine Fantar parle de « véritable chantier de chômage »), les cadres scientifiques font défaut avec la fin du protectorat. « De ce fait, les travaux des fouilles se limitaient au dégagement de l'édifice et au ramassage du matériel ». L'ensemble des objets du site sont aujourd'hui dans un musée installé à proximité.
En juillet de l'année 1965 puis de l'année 1966, les fouilles sont effectuées dans le cadre d'un séminaire international organisé par le Centre de la recherche archéologique et historique. Au mois de juillet 1976, M'hamed Hassine Fantar reprend les fouilles : l'exploration aboutit à la mise au jour du plus grand sanctuaire punique de toute la Méditerranée occidentale. Au cours du séminaire international de 2001, les vestiges d'une chapelle dépendant du grand temple viennent enrichir les connaissances sur l'architecture religieuse à Kerkouane et dans le monde punique.
Ces fouilles sont l'unique source d'études en l'absence d'informations écrites. Elles permettent de penser que les Lybiques habitent le site avant l'installation de la culture punique. Si le toponyme Kerkouane est consacré par l'usage, le vrai nom de la cité n'a pas pu être déterminé.

Kerkouane est un site antique tunisien situé sur la côte orientale de la péninsule du cap Bon, à six kilomètres au nord de Hammam Ghezèze.
Il abrite une cité et une nécropole puniques inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 28 novembre 1986 car ce sont les seuls exemples d'architecture punique à n'avoir pas subi de modifications de la part de civilisations postérieures. En effet, probablement détruite et abandonnée durant la Première Guerre punique (milieu du iiie siècle av. J.-C.), la cité ne sera pas reconstruite par les Romains.
Kerkouane, l'une des plus importantes cités puniques avec Carthage, Hadrumète et Utique, exista pendant près de 400 ans.

Kerkouane

derniere mise a jour 26.03.2009

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