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Borj Echebba est appelé aussi Borj Khadija. Elle se trouve sur le rivage oriental du pays, il est pouvu de 4 étages. Au rez de chaussée, il y a une rigole aménagée en pierres de maçonnerie côtoyant une tranchée se dirigeant vers la mer. Au premier étage, une plate forme spacieuse où on accède sans escalier en installant une échelle qu'on retire après, afin de rendre l'accés difficile d'un envahisseur à la forteresse. Au deuxième étage, il y a une salle spacieuse pour les briefings. Au quatrième étage, une terrasse pour les vigiles et au coin ouest de la terrasse se dresse un grand mirador tandis qu'au coin opposé se trouve le mat placé pour servir de support au drapeau de la citadelle.

La citadelle n'a qu'une seule porte d'entrée, tout prés se trouve le mausolée de sidi Messaoud et plus exactement vers l'ouest à deux km de distance il y a le mausolée de sidi Abdallah el Marrakchi situé sur une petite colline …
En face de la citadelle, c'est-à-dire du côté de la mer, on peut voir le prolongement rocheux alterné de sable des menus golfes ou "Syr" de la presqu'île de ras Kaboudia.
Celui-ci se terminant au loin et à perte vue par de petits îlots et surtout par Jaziret el firène, l'île des rats, on accède à la dite presqu'île par trois chemins, le premier en direction d' El Jem, le second en direction de Mahdia, le troisième en direction du centre-ville et bien sûr, plus loin encore, Sfax et autres horizons …
Le borj, faut-il le préciser, tient une place incomparable dans le cœur des habitants de la Chebba et surtout dans l'esprit et l'âme de ceux qui s'adonnent à la pêche, car il s'y dresse un phare qui leur sert de point de repère le jour, et qui les guide la nuit, et aussi au cours des ténèbres qui accompagnent les tempêtes ….
Aujourd'hui, un phare moderne a été édifié tout près pour remplacer l'autre devenu vétuste…

La Chebba a connu toutes les civilisations qui ont dominé la Méditerranée à commencer par les Berbères, les Romains, les Byzantins puis les Arabes.
A l'époque des Romains, la ville était appelée "Caput Vada" c'est à dire "le point de départ".
Son emplacement est stratégique car sa pointe saillante s'enfonce dans la mer comme une presqu'île.
On a découvert plusieurs ruines romaines montrant l'ampleur de leur implantation à l'époque. Parmi les ruines découvertes on a trouvé une mosaïque représentant "Neptune", le Dieu de la mer, ayant pris possession de la ville, ainsi que les quatre saisons et les activités quotidiennes des Romains. Cette mosaïque est conservée au musée du Bardot à Tunis.
A la suite de l'invasion des Vandales, peuple originaire de la région de l'Oder, la ville de "Caput Vada" ainsi que les autres villes romaines furent complètement détruites.
En septembre 533, les Byzantins, dirigé sous le commandement du général Bélisaire, attaquèrent les Vandales, à partir de "Caput Vada". A la suite des combats entre les Vandales et les Byzantins, la ville entière fut détruite à part Borj Khadija.
Après la guerre, les Byzantins vainqueurs reconstruirent la ville et l'appelèrent "Justinianopolice".


QUI ETAIT KHADIJA ?

Les documents concernant les liens ayant existé entre la citadelle et la dame Khadija sont pratiquement introuvables. Cependant la mémoire populaire n'a pas cessé d'accumuler les légendes concernant ce sujet. Abstraction faite de ses contes plus au moins merveilleux, il est bon de retenir que ce borj est d'époque Bysantine. Khadija, ce prénom arabe, féminin, est celui d'une poétesse, talentueuse, éloquente, érudite khadija ,fille d'Ahmed ben Kalthoum El-Maafiri, Khadija dite Errousafya c'est-à-dire originaire de Rasfa appelée également Khdija Errousafia et si l'on veut connaître la situation de cette cité, Rousfa, Ruspéa, on finit par s'apercevoir que c'est le nom ancien de la Chebba, cette découverte due aux longues investigations de l'historien Hassen Housni Abdelwahab, de publicité infatigable qu'était Zine el Abidine Essnoussi et de l'historiographe et universitaire qu'est le Dr. Chedly Bouyahya. C'est grâce à cet érudit émeute que l'on connaît avec précision, les agglomérations qui servaient de couronne inestimable à la Chebba.
La Chebba fut à l'aube du 2 millénaire une métropole culturelle ou florissaient les lettres et notamment les manifestations poétiques et prodiguait son action tutélaire aux petites agglomérations situées en son voisinage.
Khadija ou plutôt Khaddouj vécut une idylle avec un jeune poète d'origine Andalouse installé à la capitale de l'islam de l'époque, qui est, Kairouan. Abou Marouane qui aurait été son précepteur lui inspire de douces éloges dont quelques vers seulement nous sont parvenus ; elle y déplore leur amour malheureux ; la sévérité à son égard de l'aîné de ses frères qui jouissait en ce temps là du droit d'aînesse comme il était de coutume chez les familles musulmanes et à qui elle rappelle avec déférence et soumission ce devoir ; elle semble surtout y redouter le sort tragique qui effectivement sera celui de son amant tué par les frères de la poétesse lorsque cette idylle devient flagrante, écrit dans une langue dense mais claire sans recherche, ces vers d'un lyrisme personnel et touchant sont emprunts d'une suave tendresse, ils confirment l'appréciation du grand historien de l'évolution littéraire de notre pays, Ibnou-Rachik qui trouve excellentes sa poésie et sa prose, ils prennent surtout leur relief du fait qu'ils sont pratiquement les seules que nous connaissons d'une poétesse de l'époque et qu'ils illustrent l'un des cas très rares en littérature arabe ou une femme poète révèle, chante son amour….. Il convient toutefois, ajoute le professeur Bouyahaya de préciser qu'il ne s'agit point d'encenser une poésie amoureuse érotique, la poésie de Khaddouj, grande dame consciente de sa dignité et de celle de ses frères, du respect qu'elle leur devait et soucieuse de la sécurité de celui qu'elle aimait, semble n'avoir été qu'une longue éloge qui cessa d'ailleurs longtemps avant sa vieillesse, à l'époque ou l'écrivain Ibnou-Rachik, citant en ce cri pathétique "Ils nous ont séparé" et lorsque nous nous sommes rejoints, ils nous ont déchiré par la malice et la tromperie et cet autre poème……
-Mon frère aîné, mon maître, mon guide…
-J'ai pris la tenue de l'humiliation
-comme le meilleur habillement
Plusieurs livres ont cité la grande poétesse de la Chebba et ses œuvres ; à tel point que l'on se trouve, tout naturellement, en train de penser que cette dame, cette belle dame a donné l'épithète, qui la définit par excellence "la Chebba" à la cité qui l'a vit dans ses murs aimer, souffrir, évoluer, écrire , parler, dire des vers avec ferveur, avec tant des sentiments et de retenue,et, survivre en pleine gloire……

Histoire de Borj Khadija
Borj Khadijah est le monument le plus légendaire à la chebba, c'est aussi le sigle de sa ville. A l'époque romaine, il était le tour principal d'un castel romain à Caput Vada (L'appellation romaine de la chebba).On a découvert plusieurs ruines romaines montrant l’ampleur de leur implantation à l’époque. Parmi les ruines découvertes on a trouvé une mosaïque représentant "Neptune", le Dieu de la mer entouré des schémas des activités quotidiennes dans chacun des quatre saisons. Cette mosaïque est conservée au musée du Bardot à Tunis et elle est la plus grande mosaïque trouvée en Tunisie.
A la suite de l’invasion des Vandales, peuple originaire de la région de l’Oder, la ville de "Caput Vada" ainsi que les autres villes romaines furent complètement détruites.
En septembre 533, les Byzantins, dirigé sous le commandement du général Bélisaire, attaquèrent les Vandales, à partir de "Caput Vada". A la suite des combats entre les Vandales et les Byzantins, la ville entière fut détruite à part Borj Khadijah. Après la guerre, les Byzantins vainqueurs reconstruirent la ville et l’appelèrent "Justinianopolice".***
A l'époque islamique, Borj khadijah était le refuge et le coin d'inspiration d'une jeune poète appelée Khadija. Elle était très fameuse par ses poèmes dans la région. Ruspe ( appelation de la chebba à l'époque ) était la destination des funs de la poésie pour écouter les lyrics de "echebba" Khadijah. Les emirs Kairounnais disait " nous allons à echebba" c.a.d "nous allons passer à Ruspe pour rendre visite à la jeune poète", d'où l'appellation de la Chebba.

Borj Khadija - Caput Vada

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